Sept nuances de bleu
Je me rappelle encore de l’arrivée à Bacalar : depuis la route qui surplombe la lagune, j’apercevais déjà les nuances de bleu entre les palmiers agités par le souffle du vent.
Bacalar est surnommée la lagune aux 7 nuances de bleu, vous comprendrez vite pourquoi une fois sur place.
À peine installé à l’hôtel Los Aluxes, je savais déjà qu’une nuit ici ne serait pas suffisante. Si vous avez du temps, passez-y deux nuits. J’ai apprécié y faire de la balançoire et la sieste sur un transat au soleil au son des clapotis de l’eau sur la jetée. J’ai petit-déjeuné et déjeuné sur place par facilité (ou par flemme ?), c’était bon mais je n’ai pas un souvenir transcendant de leur cuisine.
Coucher de soleil, guacamole & margarita
Même si Bacalar est sur la côte est, j’ai beaucoup apprécié profiter des couleurs du ciel au coucher de soleil – les pieds dans l’eau chaude, un bon guacamole con tortillas et une margarita à la main.
Dîner à Bacalar
Je suis allé dîner sur la petite place de Bacalar, à quelques minutes en voiture. Je vous recommande La Taquería qui ne paie pas de mine mais chez qui vous serez bien accueillis et où vous mangerez de bons tacos à composer soi-même parmi un large choix de garnitures. La cuisine est bonne, je me suis vraiment régalé et ce pour moins de 5€ à deux. J’ai un bon souvenir du moment passé à discuter avec le gérant. Il était si heureux de recevoir des touristes et nous avait même confié préférer les touristes européens aux mexicains – trop bruyants selon lui – le comble pour un mexicain ! Ce gars doit d’ailleurs avoir la flemme de faire la vaisselle car ils sert ses tacos dans des assiettes recouvertes de film plastique !
Lever de soleil à Bacalar
Le matin, je vous conseille d’aller voir le lever de soleil. Cette fois-ci vous ne louperez rien du spectacle puisque face à l’est. J’ai un souvenir du soleil qui perce à travers les nuages, les oiseaux qui commencent à sortir et chanter au fur et à mesure que le jour arrive, c’est aussi le moment de la journée où il y a le moins de vent.

Frayeur avec le drone
J’ai enfin pu sortir le drone à Bacalar et ça a bien failli être sa première et dernière sortie ! À ce moment-là j’ai un Bebop 2 de la marque française Parrot. La liaison entre la commande et le drone est en wifi, autant vous dire que les déconnexions étaient fréquentes et les coups de stress qui allaient avec aussi. Le drone est alors à 100 mètres au dessus de l’eau au moment où je perds le signal. Heureusement il est programmé pour revenir au point de décollage en cas de perte de signal mais cette fois-ci il a mis bien plus de temps à revenir que ce que j’avais paramétré dans l’application. Il a quand même fini par revenir doucement et j’en ai repris le contrôle. La qualité des photos n’était pas très bonne non plus, mais c’était déjà bien d’en avoir un.
Sachez que je suis maintenant passé chez DJI avec le Mavic 2 Pro avec lequel je n’ai jamais eu aucun stress et surtout la qualité de photo est excellente. Je vous en parle plus en détail dans mon article dédié.
Il y a un cénote le long de la lagune, je n’y suis pas allé mais il a vraiment l’air impressionnant : c’est un grand puit d’eau sombre à ciel ouvert, le contraste avec l’eau turquoise de la lagune est saisissant !

Suggestions
J’avais lu que le resto La Playita offrait un cadre agréable au bord de la lagune avec une belle carte de seafood et possibilité de se baigner également.
Bacalar regorge d’hôtels en bord de lagune avec petit cabanon et balançoires sur l’eau, vous aurez du choix !
C’est également possible de faire du paddle, du kayak et du bateau sur la lagune, je crois que je me laisserai tenter la prochaine fois.